• Merci Kiefparadise!

     

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    Charlie Rose : Carlos, en quoi 24h chrono est elle une expérience différente pour un acteur ?

    Carlos Bernard (Tony Almeida): la plus grande c’est que sur les autres séries, quand elles durent longtemps, vous faites toujours la même chose, pas sur 24, ça change tout le temps, les intrigues sont différentes tous les ans, des personnages se font tués. Le plus intéressant, c’est qu’entre 2 saisons, il se passe 1 an et demi, donc on peut imaginer ce qui s’est passé entre, comment cela a affecté votre personnage.

    (extrait de 24 saison 4 quand Tony dit à Audrey que son frère est complice du terroriste Marwan)

    CR : comment avez vous jouer ce type ?

    Arnold Vorloo (Marwan): j’ai vu une photo d’un des terroristes du 11/09, Mohamed Atta, quand vous regarder son regard, il ne doute pas, j’ai pensé je veux jouer ce type, cette sorte de dévotion de quelqu’un qui a travaillé 10 ans pour planifier les attentats.

     

     


     

     

    Kiefer : nous n’avons travaillé ensemble que sur quelques scènes, alors que toute la saison je le poursuis. C’est la 1° fois que je l’entends exprimer comment il voit son personnage, et c’est extraordinaire parce qu’il décrit aussi le mien : sa conviction, son engagement, c’est pour cela qu’ils vont bien ensemble. Ca vient des auteurs bien sûr mais aussi de la façon dont on le joue. Ce qui est génial dans 24, c’est les acteurs qui sont fantastiques, en faisant leur choix, les producteurs vient les connections entre les personnages, avec Arnold on a pas travaillé ensemble pourtant on dépend un de l’autre.

     

    CR : Jack est-il plus intéressant à jouer maintenant qu’on le connaît autant ?

    K : tout à fait, Jack a perdu quelque chose à chaque saison : sa femme en s1, puis il a dû tuer son chef en s2, il s’est éloigné de sa fille, tout cela le public l’a vu, je peux donc le réintégrer dans la saison 4. Là on le voit heureux, il sourit plus dans la 1° scène que dans toutes les saisons précédentes confondues, grâce à Kim (Raver qui joue Audrey). On part de cette situation heureuse mais tout ce qu’il a vécu à des conséquences sur la suite.

     

    CR : le personnage d’Audrey lui donne cette joie

    K : quand vous parlez à un policier sur le terrain depuis longtemps, il voit le pire dans l’homme, comme Jack, et le personnage de Kim le ramène à son humanité.

     

    Kim Raver (Audrey) : c’est formidable de pouvoir jouer tout cela en une saison, c’est un cadeau. Travailler sur 24, c’est différent des autres séries, je peux apporter mon expérience théâtrale. Ce qui est différent aussi c’est que dans les autres séries, chaque scène a sa conclusion, dans 24 chaque scène se termine sur une question.

    CR : c’est parce que tout n’est pas écrit à l’avance

    K : sur 24, on a pas grand chose sur lequel s’appuyer, un acteur normalement ne doit pas être vague das son jeu, or sur 24 il faut l’être pour pouvoir évoluer dans une direction ou une autre à n’importe quel moment, c’est un exercice difficile

    Kim : et basé sur la confiance, en tant qu’acteur il faut se lancer, ça me faisait peur au début

    K : le 1° jour il fallait qu’on s’embrasse alors qu’on ne s’était jamais rencontré, j’ai dit « salut, je suis Kiefer, je dois t’embrasser dans 3 mn et je suis un peu nerveux » !!


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  • La fin de la saison 4, sur les rails...mais qu'il est sexy !

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    L'équipe, avec au 1° plan, assis à gauche Jon Cassar, le réalisateur, et derrière lui Rodney Charters, le directeur de la photographie.

    A l'origine, le script précisait que Jack devait s'éloigner en voiture, mais Charters a suggéré qu'il s'en aille à pieds sur les rails. La scéne se passe au levé du soleil mais a été tounée au coucher du soleil, car la luminosité est meilleure.

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  • 2  interviews avec un Kiefer tout jeune et tout blond !

    Dans la 1° Kiefer parle de sa collaboration avec Dennis Hopper (Victor Drazen) et Lou Diamond Philips (Di Salvo), 2 de ses amis.

    Dans la 2° il parle de la saison 1 en général : le format, Nina..

     


     

    Le personnage joué par Dennis est une surprise pour Jack, en fait, tout ce qui arrive à Jack, dans les 4 derniers épisodes que l’on est en train de tourner, est une surprise.

    Les relations entre Jack et Di Salvo, le gardien de Drazen, sont au début, antagonistes car Jack ne fait confiance en personne.

    J’ai fait 4 films avec Lou et 3 avec Dennis, c’est très excitant de jouer avec de vieux amis, j’aurais aimé le faire avant.

    On a tourné comme s’il s’agissait d’un film, d’un film de 24 heures, donc c’est très long

     

     


     

    Je n’avais jamais fait de TV avant, et je n’avais jamais eu le projet de tourner pendant 10 mois. La plupart de mes films avait un tournage de 2 à 3 mois, en fait je ne me suis pas rendu compte de ce que ça représentait.

    Maintenant que nous avons fini, je suis triste.

     

    Le plus grand défi est de trouver sa place dans la série et de maintenir le suspense pendant une si longue période, l'équivalent de 12 films. C'est très différent du cinéma car vous savez ce que pense le public pendant que vous tournez.

     

    Les auteurs nous donnaient les grandes lignes de l’intrigue mais pas tout. C'est très excitant pour les acteurs de découvrir l'histoire semaine après semaine.

     

    Je me souviens qu'au début de la saison les gens me disaient: Nina, c’est elle la taupe. Les auteurs ont fait allusion au début, qu’elle pourrait être la méchante mais ensuite ils ont fait un super boulot pour faire oublier cela au public. Pendant 4 mois on a eu d'autres suspects, mais maintenant les gens me disent qu'ils savaient que c'était elle. C'est sympa que le public se sente impliqué. Ca aurait pu être moi, ou n’importe qui, les auteurs utilisent notre paranoïa.

     

    Contrairement aux autres séries TV, il y a une conclusion, c’est la nature de 24 : une journée qui finit donc la série doit aussi avoir une fin. Mais il faut garder cette fin secrète, même chez moi avec mes enfants je ne disais rien pour préserver la fin, je n’avais jamais fait ça avant.

     

    Nous avons brisé les règles des séries TV avec cette fin, nous sommes très contents car la série est la fois un drame, un thriller, il y a de l’action.

     

    Avec les autres acteurs nous étions très proches, nous sommes devenu une famille. Quand j'ai gagné le Golden Globe je me suis senti très fier pour l'ensemble de l'équipe car il n'y a pas une seule personne responsable du succès, c'est un travail de groupe. On a été vraiment bénis.

     

    Nous tournons dans l'ordre, donc à la fin, on tournait la nuit donc on ne dormait pas !

     


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  • Interwiew de 2002 chez l'excellent Charlie Rose

     

     

     

     

    Charlie Rose : c’est la meilleure nouvelle série TV, ça s’appelle 24 (il parle ensuite du temps réel et de l’intrigue puis extrait épisode 1) 24 est la 1° apparition à la TV de KS, qui a joué dans « génération perdue » « l’expérience interdite » et « des hommes d’honneur », bienvenue, j’adore cette série...Quand on aime John Le Carré, les romans d’espionnage, « Spy Games » avec Robert Redford, c’est fascinant

    K : oui l’espionnage est un univers fascinant. Quand j’étais jeune, mon père a joué dans « l’arme à l’œil » j’avais 11 ans, et ça m’a passionné. La plupart des livres que je lisais alors traitait de la 2°GM, mais l’espionnage c’est un genre plus intéressant.

     

    CR : 24 c’est à la fois de l’espionnage et une tentative d’assassinat sur un candidat mais aussi des relations très intenses entre les personnages.

    K : ce que j’aime dans les films d’espionnage, c’est que tout le monde, les bons et les méchants, sont parfaits intellectuellement et physiquement, qu’il y a des armes secrètes...Mais là on trouve davantage d’éléments qui ressemblent au film « les 3 jours du Condor ». que j’aime beaucoup. Mon personnage est seul contre tous, il ne peut faire confiance à personne, donc il va devoir faire face à une situation à laquelle il n’est pas préparé.

     

    CR : vous pensiez que le temps réel pouvait marcher ?

    K : je n’ai pas compris de quoi il s’agissait. C’est dans le pilote, dirigé par Stephen Hopkins, que j’ai découvert ce que c’était. Quand il a demandé à un acteur de venir me donner la réplique pour un appel téléphonique. Je lui ai dit, ce n’est pas la peine, prends la scripte, il m’a répondu non, il faut que les 2 acteurs soient ensemble car c’est en temps réel, et là j’ai réalisé ! A un moment j’ai dit je ne peux pas aller là bas en si peu de temps, et j’ai vu un hélico arriver…super.

    Mais le cauchemar c’est pour les auteurs.(2° extrait)

     

    CR : vous aviez envie de faire de la TV ?

    K : Ce que je pense intéressant à faire vient de mon père, de ce qu’il a fait. J’ai un immense respect pour lui, en tant que père, mais aussi en tant qu’acteur, il a joué des personnages si divers, j’ai essayé de faire pareil. Mais il n'a jamais envisagé de faire de la TV, car, selon lui,  si vous voulez voir un acteur au cinéma, il faut payer.

     

     

     


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